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Découvrez la version test de « France VAE », la plateforme de la validation des acquis de l’expérience

Le ministère délégué à la Formation professionnelle lance une version bêta de « France VAE », la plateforme institutionnelle de la VAE. Cette première version ne concerne que six secteurs d’activité, dont la métallurgie, et près de 200 certifications. Elle permet de tester les fonctionnalités du futur service public, annoncé pour début 2025.

Service public de la VAE

La première pierre du « service public de la VAE » a été posée avec la nouvelle plateforme vae.gouv.fr, déjà accessible en version bêta depuis fin juillet. Elle devient « l’espace unique pour se renseigner, être accompagné et effectuer toutes ses démarches », indique le ministère chargé de la Formation professionnelle.
La validation des acquis de l’expérience (VAE) permet à toute personne engagée dans la vie active de transformer son expérience en diplôme, titre ou certificat de qualification professionnelle (CQP), sans nécessairement suivre une formation.

Six secteurs prioritaires, dont la métallurgie

Cette version bêta rassemble 50 acteurs institutionnels de la VAE, parmi lesquels les régions, les certificateurs, les branches professionnelles, Pôle emploi, permettant aux actifs de faire reconnaître leurs compétences sur près de 200 certifications dans six secteurs prioritaires :

  • la métallurgie (123 certifications)
  • le sanitaire et social (20 certifications)
  • la grande distribution (19 certifications)
  • les métiers transverses -logistique, conseiller commercial…- (17 certifications)
  • le sport (7 certifications)
  • la santé (2 certifications)

A noter

Pour les diplômes et certifications qui ne font pas partie de cette liste de certifications, la formalisation des parcours de VAE reste possible via le site vae.centre-inffo.fr.

Pleinement opérationnelle début 2025

En termes de fonctionnalités, la version bêta de France VAE comporte un espace d’information pour tous les publics : demandeurs d’emploi, jeunes salariés, salariés expérimentés ou salariés de certains secteurs. Ce test grandeur nature permettra au ministère d’évaluer ce qui fonctionne ou pas pour chaque public et ainsi de mettre à disposition une plateforme pleinement opérationnelle début 2025.