Simone à Bordeaux : le pari de l’apprentissage

Simone à Bordeaux, une histoire

Simone à Bordeaux, c’est l’histoire d’un combat : en 2019 après deux cancers qui ont immobilisé le bras d’Agnès Tardy ; elle trouve alors du réconfort dans la création de bijoux colorés. Des colliers et des bracelets dont la diffusion sera de plus en plus large, autour du cercle d’amies dans un premier temps, puis s’étendant au fil des sites de ventes en ligne, des marchés de Darwin (Bordeaux) et d’Ile d’Yeu en Vendée, jusqu’à la création d’un site de e-commerce. La création est pour Agnès un moyen d’exister, de garder le contact avec l’autre. Elle établit un lien, matérialisé par le bracelet, produit-phare de la marque : « mis bout à bout, on pourrait en faire une chaine immense ».   

Durant le premier confinement, la question du lien devient essentielle et les ventes explosent. Cette accélération incite son époux à la rejoindre dans le but de faire de Simone à Bordeaux une véritable success-story. Entreprise engagée, Simone lance en octobre 2021 la collection Octobre rose, dont l’intégralité des bénéfices est reversée à l’institut Bergonié pour la lutte contre le cancer du sein. 

Des apprentis, pour une équipe solide

La rencontre entre Simone à Bordeaux et OPCO 2i Nouvelle-Aquitaine a lieu durant le mois d’octobre 2020 : Simone à Bordeaux veut recruter son premier alternant afin de développer l’aspect marketing et réseaux sociaux de la marque, et relever le défi de la transition numérique et de l’e-commerce.

Grâce à l’accompagnement de leur conseiller formation de 2i Nouvelle-Aquitaine, Eric et Agnès sont aujourd’hui entourés de quatre alternants. Ces embauches constituent un avantage économique, en raison des aides financières de l’Etat : Simone à Bordeaux bénéficie de l’aide exceptionnelle au recrutement des apprentis dans le cadre de l’opération « 1 jeune, 1 solution ». De plus, l’enjeu avec ces alternants est de constituer un socle, une équipe fondatrice présente dès le début et formée dans la culture de l’entreprise. Le recrutement en apprentissage permet une sensibilisation au « savoir-faire Simone », préparant ainsi les collaborateurs de demain. Eric Tardy entend faire de l’alternance une vraie politique d’entreprise.  

Tout le monde est gagnant 

Eric Tardy

co-fondateur

« Tout le monde est gagnant », selon Éric, qui entend faire de l’alternance une vraie politique d’entreprise.  

L’alternance profite également évidemment aux apprentis, qui voient en Simone à Bordeaux une expérience unique, pleine d’opportunités. Des portes qui s’ouvrent sur un ailleurs, ou des projets pour faire prospérer l’entreprise. Mais c’est également quelque chose de plus grand, de plus gratifiant : l’impression de contribuer à l’évolution de la marque, d’apprendre sur une base concrète, en plus des conditions financières que cela comporte. Dans la bouche d’Océane et Nawel, que nous avons interrogées, un seul mot : « Merci, merci Agnès et Éric ».    

Projets de développement

Simone à Bordeaux est en plein essor, et ne compte pas s’arrêter là. Une première boutique doit voir le jour dans le centre-ville de Bordeaux, et la possibilité d’une deuxième boutique à l’Ile d’Yeu en Vendée, comme un retour à son histoire, est envisagée. 2i Nouvelle-Aquitaine continuera à épauler Agnès et Éric dans leurs projets de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC), dans le développement de leurs ressources humaines, et dans leurs besoins de formation d’équipe. Nous n’avons pas fini d’entendre parler d’eux !