Les conséquences économiques de la crise sanitaire ont particulièrement frappé les entreprises des secteurs de l’industrie. Afin d’accompagner la relance et anticiper l’évolution des compétences, l’Etat et OPCO 2i se mobilisent : il faut préparer l’industrie de demain, en formant les salariés et en les dotant des compétences nécessaires. « Le rebond de l’industrie s’inscrit dans les enjeux de souveraineté économique et d’indépendance technologique, indique Alexandre Saubot, président d’OPCO 2i. Il sera facilité si les entreprises peuvent anticiper les besoins en compétences et si on a créé les conditions de leur développement pour leurs salariés. C’est tout l’objectif de cette convention, et c’est notre responsabilité d’opérateur de compétences interindustriel d’accompagner les entreprises et les salariés, dans l’ensemble des territoires »
La convention signée entre le Ministère du Travail et OPCO 2i mobilise 150 millions d’euros abondés par l’Etat dans le cadre du Fonds National de l’Emploi, dit « FNE-Formation ». Ils permettront de financer environ 25 000 parcours de formation pour les salariés des 32 branches professionnelles constitutives d’OPCO 2i. « La signature de cette convention est essentielle pour accompagner la relance de l’industrie et le maintien des emplois dans les territoires que porte le Gouvernement dans le cadre de France Relance. Elle permettra de bâtir les formations nécessaires à l’évolution des compétences des salariés et de préparer ainsi la reprise économique. Cette démarche pionnière de l’OPCO 2i doit servir de modèle pour permettre à chaque salarié, dont l’entreprise connaît une baisse d’activité, d’être sécurisé dans son parcours » déclare Elisabeth Borne, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion.
Les parcours financés s’adressent à tous les salariés des entreprises fragilisées par la crise : celles et ceux qui sont placés en activité partielle de droit commun ou en activité partielle de longue durée, mais aussi tous les salariés des entreprises confrontées à une baisse d’activité ou à des mutations économiques. Tout ou partie des rémunérations des entreprises de moins de 50 salarisé seront pris en charge sur certains dispositifs d’accompagnement. « Cette convention doit nous permettre de répondre à la diversité des situations pour la sécurisation des parcours professionnels des salariés : problématiques de reconversion dans l’entreprise, parcours de formation certifiants, développement des compétences spécifiques liées au contexte de crise sanitaire et accompagnement des mutations pour l’industrie. » précise Pierre-Michel Escaffre, vice-président d’OPCO 2i.
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Les détails de ces aides et les conditions d’accès seront très prochainement à disposition sur ce site.
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